Présentation
Emilie Dambroise, Chargée de recherche
Mon intérêt pour les pathologies osseuses a débuté au cours de ma thèse (Doctorat de Génétique -Université de Paris Descarte) au cours duquel j’ai étudié différents modèles murins d’achondroplasie (nanisme le plus fréquent dû à une mutation du gène FGFR3), révélé l’importance du gène FGFR3 au cours de l'ostéogenèse des os longs et démontré l'efficacité de médicaments pour restaurer la croissance osseuse chez ces modèles. Apres un post-doctorat effectué dans l’équipe du Dr Joly (CNRS, Gif-sur-Yvette) portant sur l’étude des cellules souches neuropépithéliales au cours du développement cérébral post embryonnaire chez les modèles téléostéens (médaka, poisson zèbre), j’ai rejoint en 2015 l’équipe « Bases moléculaires et physiopathologiques des osteochondrodysplasies ».
Mon projet de recherche est dédié à la compréhension des mécanismes physiopathologiques responsables des craniosynostoses. Ces pathologies résultent d’un défaut de l’ossification membranaire et entrainent une fusion prématurée d’une ou plusieurs sutures crâniennes associées à des malformations crâniofaciales. Ce projet s’inscrit dans le cadre de craniosynostoses liées à une dérégulation de la voie de signalisation des FGFs (Fibroblast Growth Factor). La compréhension de l’ensemble des mécanismes impliqués dans l’ossification membranaire et du rôle de la voie de signalisation des FGFs au cours de ce processus à l’aide de modèles cellulaires et animaux est une étape indispensable pour l’identification de nouvelles pistes thérapeutiques pour ces pathologies.